La Balkanysation de l'Afrique

Publié le par balkaland

Source: http://www.bakchich.info/article1826.html
 lundi 29 octobre 2007 par Xavier Monnier

Parent presque pauvre de la Sarkozie, Patrick Balkany n’a eu droit à aucun poste, après le sacre de l’ami Nicolas. Seul privilège accordé : une carte grand voyageur. Le maire de Levallois a d’abord eu droit de siège dans les périples libyen, sénégalais et gabonais de sa seigneurie Sarko Ier. Histoire de faire les présentations. Depuis, le bon Patrick vole de ses propres ailes vers l’Afrique, car « il l’aime et veut l’aider ». Et le zig se fait épauler. Premier copain de cordée, le patron du nouveau magazine l’Essentiel, Laurent Taieb.

Le temps d’un petit cocktail au Georges V en juillet dernier, et une amitié est née, autour d’une passion commune, l’Afrique. Mieux, les deux loustics ont également copiné avec le clan Forrest. Georges le père, citoyen belge, consul honoraire de France au Katanga et plus grand entrepreneur du coin (à la réputation contrastée), les a gentiment invités à venir lui faire un coucou au Congo-Kinshasa. Une requête honorée à la mi-octobre : une boucle Katanga-Kinshasa-Brazzaville pour Balkany et Taieb, avec un crochet par Bangui le 19 octobre dernier. Une petite rencontre avec le président François Bozizé, orchestrée par le sémillant Philippe Solomon-Hababou, consul de Centrafrique en Israël – spécialisé dans « l’agriculture, les armes et le diamant » (sic) – et le conseiller spécial sécurité du président centrafricain, le Rwandais Fabien Singaye. « Balkany avait un message de Sarkozy pour Bozizé ». Et peut-être quelques « besitos », comme écrit sa femme Isabelle à sa copine Cécilia ?

Sympa, Georges Forrest a prêté son avion Falcon pour l’escapade. Le zinc a déposé tout ce beau monde, Singaye, Solomon, Taieb et Balkany à Paris. Juste à temps pour assister à la finale de la coupe du monde de rugby le 20 octobre. « Une sarambade africaine qui rappelle celle de la bande à Pasqua », grince un fin connaisseur. À un détail près. Balkany aime à réunir ses ouailles au fort chic restaurant parisien l’Apicius. Une faute de goût, presque une trahison, quand l’ancien bras droit de M. Charles, William Abitbol, tient une table cossue près du Palais-Royal : Chez Alfred…

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